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7 RÈGLES À SUIVRE POUR BIEN CHOISIR TA CHAUSSURE D'ENTRAÎNEMENT 

7 RÈGLES À SUIVRE POUR BIEN CHOISIR TA CHAUSSURE D'ENTRAÎNEMENT
6 mai 2021
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Par Daphné Bilodeau

 

Si tu es comme moi, tu t’es surement dit que de toute façon tu te procurerais tous les types de chaussures possibles pour tes entrainement et de toutes les couleurs pour agencer tes vêtements.

Si tu veux éviter de te ruiner, tu peux lire ce petit guide pour t’aider à choisir judicieusement ta chaussure passe-partout.
Ce qui devrait aussi me servir de leçon pour le bien de mon portefeuille.

Règle no 1 –
Si ta chaussure est déjà confortable, ne te pose pas de problème et convient déjà à tes activités, nul besoin de changer.

Je ne suis pas ici pour t’influencer dans l’achat d’une nouvelle chaussure alors que tu viens tout juste de t’en procurer une paire. Si celles-ci ne posent pas problèmes, tu reviendras lire l’article quand tu seras dû pour t’en acheter de nouvelles. 

Règle no 2 –
Une chaussure d’entrainement devrait être renouvelée en moyenne une fois par année. 

Tout dépend de l’utilisation que tu en fais bien-sûr. Celui qui court 5 fois par semaine devra très fort probablement changer sa chaussure environ aux 8 mois (ou aux 600-800km). La règle principale en ce qui concerne le renouvellement d’une chaussure est aussi simple que ton confort. Lorsque ton soulier devient moins confortable, te cause de la douleur par déformation ou est troué, il est temps de changer.

Règle no 3 –
Plus une chaussure a de flafla, plus tu devrais t’en éloigner. 

Je te parle ici de flafla du genre matériaux anti-pronateur, semelles coussinées en gel, soutient de la cheville, etc. Il faut aussi faire attention aux renforts cachés de la chaussure. En effet, certaines compagnies ajoutent un soutien au pied en ajoutant le sigle de leur marque de commerce dans un matériel rigide à des endroits « stratégiques ». En ce moment tu devrais avoir l’image de la classique chaussure Asics Gel GT-2000 en tête.

Ce surplus de matériel existe à titre promotionnel tout simplement. En réalité, on veut que ta chaussure comporte le moins possible de support inutile. Le « danger » est que ton pied et ta cheville deviennent paresseux. On priorise le renforcement musculaire pour que ta stabilité soit présente en tout temps dans ton sport, mais aussi quand tu marches dans la rue avec tes gougounes ou encore nus pieds dans le gazon du parc.

Je suis du même avis en ce qui concerne les orthèses plantaires. Par contre, pour une blessure chronique quelconque telle que les périostites tibiales à répétitions. Il peut alors s’avérer nécessaire de soulager par le port d’orthèses, mais de façon transitoire en parallèle avec le renforcement de l’arche du pied.

Ainsi, quand on parle de chaussures minimalistes pour la course à pied, l’idée est bonne. Minimaliste ne pointe pas nécessairement vers la fameuse chaussure fivefingers de Vibram. Minimaliste veut surtout dire avec un minimum de flafla. Cette règle s’applique aussi pour ton entrainement en salle. On veut une chaussure légère et souple. Ce que tu dois éviter à tout prix, ce sont les talons épais. On ne voudrait quand même pas que tu te fasses une entorse en faisant tes burpees. J’aime bien les chaussures Nike Zoom Streak, Reebok Print Run et celles de chez On Running.

Pour un coureur débutant, j’irais tout de suite vers un soulier à indice minimaliste élevé. Pour quelqu’un qui a une blessure quelconque qui, après évaluation de sa technique de course par un professionnel, se verrait avantagé par ce type de chaussure, j’augmenterais l’indice minimaliste progressivement. On veut partir du type de chaussure auquel il est habitué à la base et permettre à son corps de se renforcer graduellement. Avec la chaussure minimaliste, notre patron de course tend à ressembler davantage au patron de course pieds nus, ce qui correspond davantage à la « bonne » technique à adopter.

L’indice minimaliste dépend de la flexibilité, du poids, de l’épaisseur de semelle, du nombre de technologies de renfort et du drop de la chaussure (se référer à La Clinique du Coureur).

Règle no 4 –
Si tu es du type à faire 5 sports en même temps, ton choix devrait se faire en fonction de ton sport principal ou de celui nécessitant le plus d’impact.

C’est bien évidemment ton sport principal qui devra peser le plus dans la balance lorsqu’il est temps de faire un choix. Si tu répliques déjà que tu fais 3 sports différents de façon équivalente (je t’ai vu venir!), ton choix devra alors se fixer en fonction du sport demandant le plus d’impact : course à pied > multisports (sports de gymnase) > CrossFit > entrainement en salle. Pourquoi? Puisque c’est le sport qui mettra le plus de stress sur ton corps. C’est donc celui-là qui devient le plus important.

Règle no 5 –
Les pratiques pour lesquelles tu devrais avoir une chaussure spécifique au sport : sport de turf, course en sentier, randonnée en montagne

À ce moment-là, ça te prendra une paire de crampons spécifiques ou encore une botte de randonnée pour minimiser ton risque de blessure. Inov8 et Salomon proposent des modèles intéressants.

Règle no 6 –
La chaussure de CrossFit n’est pas seulement un coup de marketing selon-moi.

Pour avoir essayée de faire un WOD avec mes souliers de course à pied, je te garantis qu’ils ne sont pas faits assez solides. En effet, la chaussure de course est composée de matériaux légers et ainsi fragiles. Ils ne survivront donc pas à tes montées de cordes. Ce type de chaussure est également très bien pour ton entrainement en salle.    

La chaussure de CrossFit, tels les Reebok Grace ou Nano et les No Bull Trainer, est bâtie de matériaux un peu moins légers, mais beaucoup plus robustes, tout en restant assez minimalistes. Leur durée de vie sera donc meilleure.

Évidemment, elles valent la dépense si tu fais du CrossFit régulièrement. Il reste qu’elles ne sont pas idéales pour la course à pied étant donné leur manque de souplesse, quoiqu’elles conviennent très bien pour le coureur occasionnel.

Règle no 7 –
Tu as besoin de « lifters » au moment où ton entrainement comporte un pourcentage important de mouvements d’haltérophilie.

Ce type de chaussure sera à ce moment-là un ajout à ton arsenal. Étant donné qu’elle est dotée d’un talon surélevé et d’une plaque de métal dans sa semelle, tu comprends que ce n’est pas un modèle avec lequel tu peux t’en sortir pour toutes tes activités. Or, elle te permettra une meilleure mobilité au squat et un meilleur contact avec le sol au moment de ton « drop ». Les « lifters » sont donc là si tu cherches à améliorer ta performance en haltéro.

Si tu fais du CrossFit et que ta chaussure régulière te convient parfaitement pour tes mouvements d’haltéro, ne te crée pas des besoins.  

Il en existe de pas mal toutes les marques de sport connues. Les plus abordables sont les Reebok CrossFit (psiiitttt un petit détour vers les Factory Outlets St-Sauveur en vaut la peine!), mais les favorites sont celles de chez Nike.    

La règle principale demeure le confort. …et il serait faux de dire que le look ne compte pas. Il faut tout de même que tu veuilles la porter ta chaussure. Bon magasinage!