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QUEL MORPHOTYPE ES-TU? 

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Est-ce possible qu’un groupe de personnes qui s’entraînent aussi fréquement, mangent toutes les deux sainement et fournissent la même quantité d’efforts à la tâche, mais obtiennent des résultats très différents les unes des autres?

Oui, c’est entièrement possible, et au fait, c’est très normal.

Il existe autant de corps différents qu’il existe de femmes. Et souvent, la morphologie d’une personne influence grandement ses prédispositions physiques. La façon dont tu es construite et les gènes que tu portes sont responsables de tellement de choses, en passant par ton apparence, la façon dont tu vas métaboliser les calories que tu consommes, ton endurance cardiovasculaire, ta force, ta capacité à gagner en muscle, perdre en tissu graisseux.

L'un des premiers facteur à identifier pour mieux comprendre comment ton corps marche, c’est ton type naturel de morphologie, soit ton mésotype.  Ce n'est rien de surprenant si je te dis que certaines personnes sont faites naturellement plus minces, plus fortes, plus enrobées, plus grandes, plus petites ou plus musclées.

En bref, ta morphologie combinée à ton bagage génétique détermine comment ton corps est programmé pour fonctionner. Et alors que nous avons toute une influence considérable sur notre santé et notre forme physique, il faut aussi apprendre à accepter et à composer avec sa morphologie naturelle. Au fait, quand on comprend bien d’où on vient, génétiquement parlant, on saisi mieux comment arriver à nos objectifs.

Voici les 3 mésotypes qu’on utilise pour dresser un profil du métabolisme et de la morphologie de quelqu’un. Je t’invite à déterminer quel est ton morphotype à toi.

Suis-je une ectomorphe?

- J’ai toujours été plutôt mince
- Je suis délicate
- Je peux manger presque n’importe quoi et ne pas prendre du poids
- Je peux manger autant que je veux et ne pas prendre du poids
- Je n’ai généralement pas beaucoup d’appétit
- Au contraire, dès que je finis de manger, j’ai déjà faim
- J’ai de la facilité dans les disciplines sportives qui impliquent du cardiovasculaire
- Je n'ai pas une masse musculaire très développée
- Je suis une vraie boule d’énergie
- Je n’ai pas toujours besoin de dormir beaucoup pour être en forme


Les disciplines dans lesquelles tu excelles : La course à pied, la danse, le patin artistique, le triathlon



S
uis-je une mésopmorphe? :

- Je suis de taille et grosseur moyenne
- J’ai toujours eu une silhouette naturellement athlétique
- J’ai toujours été naturellement douée dans les sports
- J’ai les épaules larges et les hanches étroites
- Je prends du muscle et de la force facilement
- Si je mange sainement, je peux maintenir un taux de gras bas
- Par contre, il suffit que je me laisse aller pour accumuler du poids
- Je dirais que j’ai un bon appétit


Les disciplines dans lesquelles tu excelles : Le CrossFit, la natation, la musculation



Suis-je une endomorphe? :

- J’ai toujours été plus en courbes
- Même enfant, j’étais plus ronde que mes camarades de classe
- J’ai une ossature plus imposante que la moyenne
- Pour moi, ça toujours été dur de perdre du poids
- J’ai l’impression que je dois travailler plus fort que les autres femmes pour obtenir des résultats
- Je suis naturellement forte
- J’ai beaucoup de difficulté avec et/ou je n’aime pas les exercices cardiovasculaires
- J’ai l’impression de ne pas avoir beaucoup d’énergie 
- J’ai besoin de dormir beaucoup pour être en forme


Les disciplines dans lesquelles tu excelles : Le Powerlifting, l'haltérophilie


Il est à noter que tout n’est pas tout noir ou tout blanc. Les croisements entre deux types sont aussi possibles ; par exemple, tu pourrais très bien être une méso-endo ou une ecto-méso.


POURQUOI ILS SONT INTÉRESSANTS, LES MORPHOTYPES ? 

Ces fameux morphotypes-là m’ont beaucoup aidé dans mon parcours personnel et professionel avec mes clientes à travailler avec leur corps plutôt que contre lui.

Concrètement, si j’entraîne une cliente ectomorphe, je sais qu’on va se concentrer à bâtir sa masse musculaire et à la faire manger beaucoup de bons aliments complets parce qu’elle peut métaboliser cette quantité de calories. Par contre, je sais aussi qu’on va également intégrer des sessions cardio challengeantes dans lesquelles elle va naturellement exceller et qui sauront la garder motivée et fière d’elle. Ça aussi c’est important.

Au contraire, avec une cliente endormophe, on va se mettre à un entraînement fonctionnel à haute intensité qui va produire un effet métabolique notable. Je voudrais aussi intégrer des exercices de force brute avec cette cliente pour qu’elle mise sur ses forces et se sente confiante et fière d’elle au gym.

Selon moi, c’est vital que tu connaisses quels sont tes forces naturelles et que tu travailles en alliance avec elles pour atteindre ton plein potentiel à toi.

Je dis toujours que c'est important de comprendre qu'on doit jouer les cartes qui nous sont données. S'il y a bien quelque chose de généralisé que je vois se produire chez les femmes, c'est le désir de changer absolument tout sur son corps. Mais, la vérité, c’est qu’on ne peut pas échanger sa génétique pour celle d’une autre ; au final, c'est à nous de s'ouvrir les yeux sur le réalisme de nos attentes.


IL Y A ÉGALEMENT DIFFÉRENTS FACTEURS EXTERNES QUI PEUVENT INFLUENCER COMMENT TON CORPS VA SE COMPORTER ET FAUSSER LES DONNÉES SUR TON IDENTIFICATION À UN MORPHOTYPE :


1. LE STRESS

Le stress est l’ennemi public numéro un de la santé et des progrès. Le pire là-dedans, c’est qu’il est souvent drôlement sournois et qu’on a parfois de la difficulté à réaliser à quel point on est stressée. Le stress a divers impact bien réels sur ton corps. Entre autre, il est reconnu pour disrupter ta digestion, anéantir ta flore digestive, augmenter les sensibilités alimentaires et intolérances et peut de causer des ballonements et enflements.

Le stress engendre aussi la production de l’hormone cortisol. Cette hormone est vitale à notre survie, mais lorsque produite en quantité trop importante, elle cause une cascade de réactions nocives pour ton corps : plus de cortisol mène à plus de sécrétion d’insuline, l’hormone responsable du stockage des graisses dans le corps. C’est aussi l’hormone derrière le vieillissement cellulaire et les maladies métaboliques. Le cortisol empêche aussi la récupération de tes muscles et de ton organisme, en plus de taxer tes glandes surrénales, pouvant mener à des problèmes bien plus graves.

En tout temps, si tu es stressée ou aux prises avec de l’anxiété, ton corps va en témoigner à l’interne comme à l’externe, peu importe ton mésotype. Je te donne l’exemple de ce qui m’arrive quand je suis stressée : instantanément, mon corps s’enfle et des douleurs digestives m’empêchent de manger et bouger normalement. Soudainement, je n’ai plus de motivation ou d’énergie pour m’entraîner, même si je dors suffisement ; c’est ça l’impact réel du stress, et ce n’est jamais à prendre à la légère. Je pourrais facilement m’identifer comme un endormorphe lorsque ça se produit, même si je suis véritablement une mésomorphe.


2.  L’INFLAMMATION CHRONIQUE

Similairement au stress, l’inflammation chronique peut affecter de toutes les façons négatives ton corps et ce à quoi il ressemble. L’inflammation peut être causée par des sensibilité ou intolérances alimentaires, la consommation d’aliments transformés ou de sucre raffinés, une flore digestive affaiblie, la sous-récupération et évidemment par un trop haut niveau de stress. Si tu souffres d’inflammation chronique, tu peux stocker du gras bien plus facilement et constater des répercussion négatives sur ton métabolisme.


3. TON HISTORIQUE DE POIDS

Si tu as déjà été en surpoids ou obèse par le passé, tu auras créé à ce moment-là plus de pochettes adipeuses. Ces pochettes, même quand on perd du poids ou du gras, ne peuvent être éliminées complètement et servent à stocker les calories. Bien qu’on puisse « vider nos réseves » en adoptant un mode de vie et une nutrition saine, ces pochettes continuent d’exister. Plus on a en, plus il est facile de « reprendre » du poids ou du gras. C’est un facteur externe qui n’a pas de lien direct avec notre mésotype, mais qu’il faut considérer dans l’équation globale quand on analyse comment son corps fonctionne.


4. LES CHANGEMENTS HORMONAUX

Personne n’est à l’abri des fluctuations hormonales : les hormones gouvernent notre corps et sont responsables de notre croissance et des changements que nos corps traversent depuis notre naissance. La grossesse et la prise de contraceptifs peuvent, entre autre, affecter comment notre corps opère, malgré notre mésotype. Puisqu’en prenant de la contraception ou en étant enceinte, les hormones féminines comme l’estrogène et la progestérone sont à la hausse, on peut compter sur de nombreuses transformations physiques : gain de gras, cellulite, rétention d’eau, pour n’en nommer que quelques uns. Lorsque tu fais état de ta progression, c’est vital de prendre en considération ces éléments externes qui peuvent brouiller les cartes.


5. TES HABITUDES DE VIE ACTUELLES

Pour une femme qui est déjà active et qui s’alimente déjà sainement, il peut être plus facile de mettre le doigt sur son mésotype. Pour une femme qui est en surpoids, les habitudes nutritionnelles et le niveau d’activité physique bas peuvent être davantage à blâmer que sa génétique. C’est aussi pourquoi une femme en embonpoint peut penser être une endomorphe, pour finalement se rendre compte qu’elle est plutôt une ectomorphe qui était en mauvaise santé une fois son hygiène de vie corrigée. La génétique est un outil hyper-intéressant, mais on ne peut pas lui faire porter le fardeau de nos mauvaises décisions.